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     Dossier: A-642-94

CORAM:              LE JUGE DENAULT

                 LE JUGE DESJARDINS

                 LE JUGE DÉCARY

                    

ENTRE:             

     MICHEL GRIMARD

     Appelant

     ET

     LE PRÉSIDENT DE LA COMMISSION CANADIENNE

     DES DROITS DE LA PERSONNE

     Intimé

     Audience tenue à Montréal, le lundi, 11 mai 1998

     Jugement prononcé à Montréal, le lundi, 11 mai 1998

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR PAR:      LE JUGE DENAULT

                                         Date: 19980512

                                         Dossier: A-642-94

CORAM:              LE JUGE DENAULT

                 LE JUGE DESJARDINS

                 LE JUGE DÉCARY

ENTRE:     

MICHEL GRIMARD


Appelant


ET:


LE PRÉSIDENT DE LA COMMISSION

CANADIENNE DES DROITS DE LA PERSONNE


Intimé


MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR

(Prononcés à l'audience à Montréal,

le lundi, 11 mai 1998)

LE JUGE DENAULT

[1]      L"appelant ne nous a pas convaincus qu"il fallait intervenir pour casser la décision du juge de première instance qui a refusé d"annuler la décision du Coordonnateur de l"accès à l"information de la Commission canadienne des droits de la personne de ne pas permettre le dévoilement du texte d"une entente. L"appelant n"était pas partie à cette entente, mais il

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demandait que son contenu en soit dévoilé parce que l"individu concerné y consentait et que l"intérêt public l"exigeait.

[2]      En l"espèce, pour donner raison à l"appelant, la Cour se devrait d"accepter que l"individu concerné au sens du paragraphe 19(2) de la Loi sur l"accès à l"information avait dûment exprimé son consentement. Il est loin d"être acquis que la lettre dans laquelle l"individu concerné a déclaré n"avoir pas d"objection au dévoilement du document, si la Cour l"autorisait, constituait un tel consentement1. On ne peut reprocher au juge de ne pas avoir donné suite à cet argument de l"appelant sur ce point.

[3]      Quant à l"obligation de dévoiler le document en question au nom de l"intérêt public, le juge de première instance l"a rejetée en invoquant l"article 48 de la Loi canadienne des droits de la personne . La Cour n"y voit pas matière à intervention.

[4]      L"appel sera rejeté, sans frais.


Pierre Denault

j.c.f.

MONTRÉAL, QUÉBEC

Le 12 mai 1998

     COUR D'APPEL FÉDÉRALE


Date: 19980512


Dossier: A-642-94

Entre :

     MICHEL GRIMARD

     Appelant

     ET:

     LA PRÉSIDENT DE LA COMMISSION CANADIENNE DES DROITS DE LA PERSONNE

     Intimé

    

     MOTIFS DU JUGEMENT

    

     COUR D"APPEL FÉDÉRALE

     NOMS DES AVOCATS ET PROCUREURS INSCRITS AU DOSSIER

NO. DU DOSSIER DE LA COUR:      A-642-94

INTITULÉ DE LA CAUSE:          MICHEL GRIMARD

     Appelant

                         ET

                         LE PRÉSIDENT DE LA COMMISSION

                         CANADIENNE DES DROITS DE LA PERSONNE

     Intimé

LIEU DE L'AUDITION:              Montréal (Québec)

DATE DE L'AUDITION:              le 11 mai 1998

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR (LES HONORABLES JUGES DENAULT, DESJARDINS ET DÉCARY)

LUS À L'AUDIENCE PAR:          l'Honorable juge Denault

     En date du:                  12 mai 1998

COMPARUTIONS:                     

     M. Michel Grimard                      pour l'Appelant

     Me Odette Lalumière                  pour l'Intimé

PROCUREURS INSCRITS AU DOSSIER:

     M. Michel Grimard                      pour l"Appelant

     George Thomson                      pour l'Intimé

     Sous-procureur général du Canada

     Ottawa, Ontario

__________________

         1L"avocat de l"individu concerné s"exprimait ainsi dans cette lettre: "While Mr. [X] is prepared to abide by his agreement with [Y], if the Court orders disclosure of the settlement agreement, he has no personal objection to release of this information." (Dossier d"appel, p. 189)

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